Afin de mieux comprendre quels moyens de transport les Français privilégient selon les régions, ainsi que les avantages et inconvénients perçus, la FNH (Fondation Nicolas Hulot pour la Nature et l’Homme) et Wimoov ont réalisé, en partenariat avec l’ObSoCo et Chronos, une étude nationale menée sur notre panel.
L’enquête a été réalisée auprès de 4 000 personnes représentatives, issues de notre panel et a été complétée par trois études de terrain menées dans des territoires à faible densité de population.
Le résultat révèle de grandes disparités régionales en matière de transport. Dans les zones rurales, le budget transport est 50 % plus élevé qu’en zone urbaine, et on y est beaucoup plus dépendant de la voiture. A l’exception de Paris, où seulement 9 % déclarent que la voiture est leur principal moyen de transport, au total 72 % des Français l’utilisent comme mode de transport principal. Et souvent, il semble que ce n’est pas par choix : plus de la moitié disent ne pas pouvoir choisir entre les différents moyens de transport – et 84 % d’entre elles privilégient l’automobile. Toutefois, beaucoup de Français déclarent qu’une partie ou même tous leurs trajets pourraient être effectués à vélo. Le principal frein à l’utilisation réelle du vélo est l’infrastructure qui n’est pas suffisamment sécurisée et adaptée aux cyclistes. Quant aux transports publics, l’un des inconvénients le plus cité est qu’ils ne sont pas accessibles à pieds – c’est le cas pour 77 % des habitants des communes peu denses.
Ce « baromètre des mobilités du quotidien » sera reconduit chaque année afin de « mesurer l’efficacité de la loi d’orientation des mobilités (LOM) à l’aune de l’évolution des pratiques des Français vers une mobilité durable et inclusive ».
Pour plus de détails, vous pouvez consulter la synthèse des résultats de l’étude ici